Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/05/2020

Lotta la filoute

Lotta la filoute

Astrid Lindgren, Béatrice Alemagna

versant sud

 

lotta.jpg

 

Lotta est mignonne et elle a des jambes bien dodues. Jonas et moi, on veut toujours lui faire des

bisous et des câlins, mais elle, elle ne veut pas. Il y a un tas de choses qu’elle ne veut pas, Lotta.

 

A travers quinze épisodes tous plus drôles et attendrissants les uns que les autres, Astrid Lindgren dresse le portrait de Lotta.

Du haut de ses quatre ans, Lotta est la petite dernière mais ce n’est pas pour autant qu’elle laisse qui que ce soit lui donner des ordres

. Délurée, Lotta ose tout : se rendre en ville, refuser d’ouvrir la bouche chez le dentiste, inonder la cuisine, faire pleurer son cousin ou déménager chez la voisine, elle n’a peur de rien et est curieuse de tout.

Dans cet album-roman bien épais et délicieusement illustré, l’inimitable écriture suédoise façonne tout un univers. L’héroïne, si attachante, ne serait rien sans l’air ébahie, circonspect et amusé de maman, sans l’amour de son frère et sa sœur, la gentillesse de Madame Berg, les bonnes idées de papa ou la douceur de nounours, son cochonours.

Le récit, raconté pour la plus grande partie par Mia-Maria, la sœur de Lotta, se situe à hauteur d’enfants, et acquiert ainsi une naïveté, une justesse et une tendresse inouïes.

Car, notons que pour ces mythiques autrices et illustratrices, dont la rencontre nous semble évidente, l’aventure naît au fond d’un grenier ou au détour d’une palissade, et que la liberté porte bien souvent de petites couettes et un nez en trompette.

Lucie Charrier

14:13 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.