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06/10/2017

Les optimistes meurent en premier

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                                                    Susie Nielsen aux éditions Hélium (14 ans et +)

 

Il faut toujours s'attendre au pire. Comme ça on a peut-être une chance de se protéger, soi et ceux qu'on aime. Pétula a seize ans. Elle fréquente l'atelier ARTPSY de son lycée. Ce qu'elle nommait avant d'y entrer « le club des tarés ». Pétula est une pessimiste compulsive, persuadée que la vie est injuste, accro à la rubrique des chiens écrasés et paralysée par d'authentiques angoisses, comme la peur des virus ou des accidents ; des symptômes apparus à la suite d'une tragédie familiale. Pétula gère comme elle peut son quotidien, évitant de toucher les poignées, de prendre l'ascenseur, de croiser son ex-pire meilleure amie, et de répondre aux sollicitations de l'homme bionique, le nouvel élève de sa classe et du groupe d'art-thérapie. La galerie de personnages, tous plus accidentés les uns que les autres, est une tornade de drames, réalité brutale et touchante à laquelle s'oppose une détermination et une farouche envie d'avancer. Entre amitié et rejet, attention et agression, espoir et trahison, le texte souligne la personnalité de ces jeunes victimes, toujours sur le fil, qui parviendront à respirer, de nouveau, hors de l'eau. Susie Nielsen porte haut l'entraide et la famille, qui sont ici un rempart aussi fragile que salvateur, et parvient, à grand renfort de boules de poils et de caresses, à calmer les tensions et à changer le cours des choses.

Lucie Charrier

14:01 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0)

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